Voici quatre grands types de massages qui vous sont expliqués en détail
Le massage thaïlandais a été développé par des moines bouddhistes il y a des milliers d’années et, comme vous pouvez l’imaginer, il est associé à une tradition un peu plus spirituelle. Il implique davantage d’étirements passifs et de pressions douces et se pratique tout habillé, sur un futon. Vous pouvez ressentir une étrange sensation d’intimité, car le thérapeute utilise le poids de son corps pour étirer certains muscles et placer votre corps dans différentes positions. C’est un peu comme le yoga, mais ce n’est pas vous qui faites le travail. Le massage shiatsu est une discipline similaire et partage certaines techniques, mais il s’agit davantage d’aligner le qi du corps que de s’occuper du corps physique lui-même.
Le massage suédois est probablement celui qui vous est le plus familier, notamment parce qu’il suit des traditions plus occidentales d’anatomie et de physiologie. Pour commencer, le thérapeute utilise de larges mouvements généraux, connus sous le nom d’effleurage, avant de cibler des zones problématiques spécifiques.
Le massage des tissus profonds s’appuie sur la tradition suédoise et utilise la pression pour relâcher les tensions musculaires chroniques. Il pénètre dans les couches les plus profondes du tissu musculaire, des tendons et des fascias (le matériau que vous utilisez lorsque vous utilisez un rouleau en mousse). On dit qu’il réduit la pression artérielle et les hormones de stress et qu’il est spécifiquement utilisé pour traiter des problèmes tels que la mobilité réduite, les blessures dues à un stress répétitif – comme le syndrome du canal carpien ou le tennis elbow – ou la sciatique. La pression profonde fait éclater les nœuds musculaires et les tissus cicatriciels pour soulager la douleur et la raideur et améliorer la souplesse.
Le massage sportif est basé sur l’une ou l’autre de ces techniques et doit absolument être intégré à votre régime, en particulier si vous vous entraînez pour une épreuve spécifique comme un marathon, un triathlon, une course Spartan ou même un 5 km. Si vous n’avez pas eu de massage (ou si vous n’en avez pas eu depuis longtemps), ne vous y mettez pas la veille de votre épreuve. Allez-y toutes les semaines ou toutes les deux semaines au début de votre calendrier d’entraînement, puis environ deux jours avant le combat proprement dit. Recommencez également deux ou trois jours après la compétition. Cette pratique peut contribuer à prévenir les blessures dues à une surutilisation et à un stress musculaire avant la compétition, puis à réduire le temps de récupération après l’événement. Soyez toutefois préparé : à la différence d’un massage traditionnel, un massothérapeute sportif peut vous donner des devoirs et des conseils sur la correction de la forme, tout comme un entraîneur.